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En tant que délégué au plan climat et à la durabilité de la Ville d’Ecublens, l’offre de la Ferme de Bassenges, que ce soit pour l’éducation à une agriculture respectueuse de l’environnement ou pour les produits disponibles pour la population, est extrêmement importante.
Je suis étudiante en dernière année d'architecture à l'EPFL et bientôt diplômée. Je crois sérieusement que l'architecte doit se positionner politiquement envers l'environnement construit mais aussi du vivant. La préservation de nos sols doit être une priorité à l'expansion du bâti. Ceux-ci étant déjà cruellement affectés sur notre campus. Plutôt que procéder par mitage du territoire, ne devrions-nous pas repenser nos espaces sur le campus même, qui ne rationalisent ni la surface bâtie, ni le rôle programmatique premier que devraient avoir ces bâtiments (rolex, parking, surélévation inexistante, artlab etc.). Ou ne servent, du moins, que la croissance capitaliste.
La ferme de Bassenge, de par ses pratiques et ses engagements, se bat pour des valeurs sociales et environnementales primordiales et bénéfique au bien-être collectif.
Étant présidente de l'association des étudiant.x.e.s en architecture à l'EPFL (ASAR), je compte bien défendre votre cause à plus grande échelle.
PS. J'adorerais vous soutenir dans vos projets agricoles (bénévolat, main-d'œuvre) ou de politique architecturale.
Les membres de la communauté de la ferme de Bassenges se sont engagés corps et âme pour construire un projet durable, local, décroissant, social et solidaire. Il est inadmissible et totalement incohérent de la part de l'epfl de réduire à néant un tel projet après tant d'investissement de leur part. L'epfl se trague d'avoir une politique écologique de soutien à l'environnement. C'est l'occasion de le prouver!
We don't need more university buildings: we need to use those we have better, and increase resilient biodiversity all around us. This project is outdated and destructive, it sends the wrong message about the university. Please rethink it.
Premièrement, l'EPFL devrait suivre l'exemple de l'UniL et de son assemblée de la transition. Ce processus participatif est nécessaire à l'aune du changement climatique, et leurs suggestions dont le MORATOIRE sur la construction de nouveaux bâtiments (cf. rapport disponible ici: wp.unil.ch/assemblee-transition/le-rapport/) devraient faire réfléchir l'EPFL quant à la nécessité socio-climatique du centre de mathématiques.
Deuxièmement, l'EPFL devrait suivre les buts d'aménagement du territoire définis en Suisse, soit la densification du territoire. Étendre l'emprise au sol du campus n'entre pas dans cette logique nationale. Pourquoi ne pas densifier les bâtiments existants ou entre ceux-ci?
Troisièmement, la ferme de Bassenges est un excellent exemple de la transition écologique, permet de nourrir des personnes locales, donne du travail à des adultes, et est un lieu de vie pour des animaux. Pourquoi détruire ceci? Le profit tiré d'un centre de mathématique est certes grand, tant intellectuellement que financièrement, mais au vu de la crise climatique actuelle, d'autres priorités doivent être définies!
Y'avais qu'à pas mettre la RTS sur campus
I love mathematics and its role in society. I am an environmental economist at UNIL and do computational modelling. But what do EPFL mathematicians need a new building for? What is the specified need?
We urgently need to preserve spots also that contribute to biodiversity and our connection to nature, such as organic farms and the Bassenges farm. Can a new maths centre, if necessary at all, not be build somewhere else where the losses are not that high?
La ferme de Bassenges existe. Des personnes y travaillent et y vivent. Ces personnes pratiquent une agriculture saine pour toutes et tous, y compris nos enfants et le monde vivant. La ferme de Bassenges n’est pas un projet, ce n’est pas une utopie. C’est une particule de justesse qui appartient au présent. Rien ne peut justifier la destruction d’une chose authentiquement juste et présente.
"Nous ne voulons pas que notre ferme de Bassenges soit détruite. Pour nous, cet endroit est bien plus qu'un simple espace biologique ; c'est un lieu de convivialité qui nous rend heureux. L'équipe qui y travaille nous a offert d'innombrables moments de joie, et perdre cet endroit serait perdre une partie inestimable de nos vies."
Entre deux bonnes choses qui s'excluent, je choisis
I'm a huge fan of their student's vegetable baskets offer and made use of it last semester. Their farm shop is another great possibility to access local, bio and delicious healthy food. I ask you to rethink the project!
Je suis agriculteur BIO et je soutiens l'essor des microfermes. En tant que diplômé EPFL, j'ai aussi pu constater que cette institution mise trop sur la technologie au détriment des solutions durables
Nous développons un concept d’évaluation de la qualité des sols en Suisse sur mandat de l’office fédéra de l’environnement. Cette ferme fait partie de notre réseau de référence. C’est une chance extraordinaire d’avoir ce site expérimental à disposition sur ce campus.
La communauté scientifique s'intéresssant questions de durabilité a démontré que l'agro écologie est un moyen énorme de diminuer les impacts sur plusieurs limites planetaires. Il n'y aura malheureusement pas de recherche théorique dans le futur s'il n'y aura ni sol vivant, ni eau potable de qualité, ni de quoi se nourrir sainement... Cela demande des choix difficiles face aux pressions actuelles mais lucides face aux enjeux tous identifiés par nos scientifiques spécialisés dans le domaine.
Je soutiens dès le début de l'aventure l'équipe de cette ferme, dont je partage les objectifs et philosophie, et pour qui j'ai un très profonde admiration. Hormis son rôle de production de légumes et produits laitiers respectueux de l'environnement et des animaux qui nourrissent des dizaines de familles dans les environs, la ferme joue également un rôle important dans le tissu local. Que ce soit au niveau culturel/social, avec l'organisation de concerts en plein air ouverts à toutes et tous, ou pédagogique, avec les visites des classes d'Ecublens pour sensibiliser les élèves à l'agriculture biologique et auprès des étudiants de l'UNIL et l'EPFL étudiant dans des domaines tels que la biologie (UNIL) ou sciences de l'environnement (EPFL), ou simplement sensibles à la cause environnementale. En tant que qu'ancien diplômé de l'EPFL et actuellement travaillant dans la recherche, je comprends et respecte le souhait de l'institution de construire/ouvrir un nouveau centre de recherche et d'excellence. Cependant, j'encourage l'institution à envisager d'autres solutions créatives pour son implantation, qui ne remettent pas en péril ce beau projet sur la ferme de Bassenges.
Parce que si on laisse faire ça, c'est vraiment du gros gros N'IMPORTE QUOI !!! Parce que dans exemplarité y a l'idée de montrer l'exemple et dans durabilité ben y a durable... quel bel exemple de durabilité wouaaa !!
Parce que je suis très très TRES en colère qu'on puisse à ce point manquer de respect à des jeunes qui se sont engagés corps et âmes pour construire quelque chose de tellement inspirant et dont le monde a tellement besoin... Je comprends vraiment pas... C'est la HONTE !!!
Epfl : tenez vos engagements et montrez l'exemple en faveur d'une ferme du futur !!!
Je me dis qu’il y a suffisamment de bâtiments existants pour ce genre de projets que la nécessité n’est pas d’urgence et que créer de la biodiversité et de la nourriture me paraît primordial.
La ferme de Bassenges est une véritable bouffée d’oxygène pour les étudiants stressés et qui peuvent vite ressentir un sentiment d’enfermement à force de passer nos journées à réviser sur le campus. Je me suis plusieurs fois rendue à la ferme de Bassenges uniquement dans le but de décompresser et de faire une pause mentale entre deux cours ou pendant les révisions, et cette méthode est vraiment efficace. De plus, les produits proposés à la ferme sont à peu près la seule alternative locale et durable aux légumes de la Migros lorsqu’on a ni temps à perdre ni voiture. Enfin, il semble que le fait que l’EPFL envisage de détruire la ferme de Bassenges exposerait au grand jour ses véritables intentions en termes de durabilité et son retard, très loin engagements soi-disant pris sur ce plan. C’est bien beau de mettre quelques panneaux sur le campus et de communiquer sur « la durabilité à l’EPFL », mais si c’est pour détruire un tel projet avec infiniment plus de valeur environnementale… Pour moi comme pour beaucoup d’étudiants, si l’EPFL franchissait ce cap je n’hésiterais plus à dire que l’EPFL ne présente aucune véritable intention de progresser en termes de durabilité.
la decision du moment est contradictoire avec la promotion de la Ferme il y a 4 ans.Que doit on choisir? Des valeurs abstraites ou des valeurs concretes.
Bien la preuve que l'epfl ne soit capable que de greenwashing - son corebizness étant le solutionnisme technologique. La ferme est l'un des rares projets low-tech qui donne un maximum de sens et voilà qu'il est bradé pour récompenser une médaille Fields. Hémétique, surtout si on compare aux voisins de l'UNIL qui ont gratifié leur prix Nobel d'une belle place de vélo réservée. Le cib a toujours voulu annexer la moitié du campus pour offrir un le maximum de confort à leurs invité.e.s prestigieu.x.ses. Et même si "la nature est écrite en langage mathématique" (ça doit d'ailleurs se discuter), qu'ils aillent blanchir leurs tableaux noirs au Bois Chamblard et laisser la terre à celles et ceux qui savent la travailler.
Parce que les petits producteurs tendent à disparaître et il est important de préserver un domaine qui fonctionne bien et qui produit des aliments de très bonne qualité tout en préservant le sols et la biodiversité.
Le collectif de la Ferme de Bassenges œuvre à une agriculture diversifiée, durable et respectueuse de l’environnement avec à cœur d’impliquer les acteurs et actrices loca.les.aux. Les fermières et les fermiers de Bassenges se donnent bien au-delà de ce qui lui était demandé dans le mandat octroyé par l’EPFL, avec un investissement colossal en temps et en argent y allant de leurs économies personnelles, pour mettre ce magnifique projet en place.
Et ce travail, non seulement elles et ils le mènent à bien avec beaucoup de professionnalisme et de créativité. Mais surtout, elles et ils le font avec une grande générosité et humanité…. Il suffit de se rendre à Bassenges pour sentir que tout y est géré avec cœur et âme.
A l’heure où les enjeux environnementaux devraient être la plus grande préoccupation de toutes et tous, et que de telles initiatives devraient fleurir et être supportées de toute part, comment est-ce possible que celle-ci qui est en place et a largement fait ses preuves soit menacée ?
#JESUISLAFERMEDEBASSENGES
Il faut garder cette ferme c est un endroit extraordinaire, ils font un travail remarquable concernant la vente des plantons pour le jardin, et cet endroit doit être protégé
Il est rare de nos jours d'avoir des types d'organisations et d'infrastructures comme la ferme de Bassenges. Son contact direct avec l'EPFL et l'Unil la rend unique, et permet aux étudiants de s'intéresser plus à l'agriculture et de se fournir, pour ceux qui le souhaitent en légumes produits localement. Je trouverais vraiment dommage voir disparaître cette ferme au profit d'un bâtiment d'école.
J’admire toujours l’initiative à l’origine de cette ferme, la volonté de s’engager pour la préservation de la biodiversité locale, et la promotion d’une agriculture responsable. Cependant, je ne comprends pas la décision brutale de réduire ce projet à néant.
Je suis étudiante à l’EPFL et pour moi comme pour beaucoup, la ferme de Bassenges est un havre de paix, où l’on peut tisser des liens sociaux, nous fournir en produit locaux, de saison et respectueux de la nature ainsi que nous éduquer à ces pratiques.
S’en retrouver privé correspondrait à une réduction de la qualité de vie des étudiants et des espaces verts Ecublanais, à l’abandon des gens qui s’y sont investis et, si un centre est construit, à l’augmentation de la dépense énergétique du campus.
Je pense que la portée du centre de mathématiques serait limitée à une partie restreinte de la communauté EPFL, alors que la ferme de Bassenges profite aux étudiants de l’EPFL, de l’UNIL et aux riverains. Il doit y avoir une autre solution.
Excellente initiative prise à l’époque par l’EPFL et grand travail du collectif de producteurs éleveurs.
Abandonner tout cela après 6 ans serait une aberration
Parce que ces jeunes ont mis tout leur cœur dans cette ferme et il faut leur donner l’occasion d’en voir le résultat à long terme!
Pour nous, pour vivre dans une nature productive et responsable.
Réfléchissez un peu avant de décider sans réfléchir Messieurs et mesdames les intellectuels!!
La ferme est lieu d'apprentissage, de vie, d'échange social et une fait une grande contribution à la durabilité dans la région.
Initiateur ,chef de projet et membre du jury pour l'EPFL lors du lancement, je n'avais jamais imaginé que la stratégie de durabilité mise en place à l'époque (urban farming) puisse être remise en question, surtout après les investissements consentis (humains et financiers), connus du propriétaires. Pour moi, un minimum de 2 bails de 6 ans constituait une garantie orale pour soutenir le collectif.