Región: Der gesamte Schengen-Raum
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40 ans de Schengen : élargir plutôt que vider de sa substance ! #Don’tTouchMySchengen

Petición a.
États membres de l’espace Schengen

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La petición está dirigida a: États membres de l’espace Schengen

Pétition contre les contrôles aux frontières intérieures et le démantèlement des libertés européennes prévues par l'accord de Schengen
 
En 2025, année du 40e anniversaire de l’Accord de Schengen, nous sommes confronté·es à des évolutions préoccupantes : des initiatives nationales unilatérales, comme des contrôles aux frontières illégaux ou des refoulements, mettent en péril le cœur même de l’intégration européenne. Le gouvernement fédéral allemand prolonge et renforce les contrôles fixes aux frontières intérieures de l’espace Schengen, portant ainsi atteinte à la liberté de circulation, l’un des plus grands acquis de l’Union européenne. Mais l’Allemagne n’est pas seule : l’Autriche, la Bulgarie, l’Italie, la Slovénie, la France, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas ont eux aussi mis en place, à des degrés divers, des contrôles nationaux aux frontières.
 
Nous sommes la Génération Europe. Nous avons grandi avec des frontières ouvertes. Pour nous, la mobilité n’est pas un luxe, mais une réalité quotidienne. La liberté n’est pas un privilège, mais un droit fondamental. Notre identité européenne n’est pas une valeur abstraite, mais une réalité vécue !
 
Nous réclamons une Europe sans barrières, la protection de la liberté de circulation et la défense de l’espace Schengen comme l’un des acquis les plus concrets de l’UE. Les contrôles aux frontières pèsent sur les habitants des régions frontalières, nuisent à l’économie et sont en contradiction avec une identité européenne. De plus, ils ne garantissent qu’une sécurité illusoire, car les effectifs policiers manquent alors ailleurs.
 
Par cette pétition, nous appelons les États membres de l’Union européenne à :

  • mettre fin aux contrôles illégaux aux frontières intérieures et revenir à un système Schengen fonctionnel, basé sur la coopération plutôt que sur le repli national ;
  • défendre le principe d’exceptionnalité des contrôles aux frontières intérieures prévu par l’Accord de Schengen, pour garantir la liberté de circulation comme un droit fondamental de tous les citoyens européens : les contrôles doivent rester l’exception, et être nommés comme tels !
  • respecter les droits humains du nouveau Pacte européen sur l’asile et les migrations (GEAS), et garantir un système d’asile solidaire, équitable et centré sur la protection, conforme au droit européen et à nos responsabilités ;
  • renforcer la démocratie européenne par une politique transparente et commune des frontières, sous contrôle démocratique et avec la participation de la société civile – plutôt qu’en cédant à des rhétoriques sécuritaires arbitraires ;
  • reconnaître l’identité européenne comme élément fédérateur, et protéger les espaces où elle se vit : programmes d’échanges, travail transfrontalier, logement, amour, commerce, engagement et protestation – sans contrôle de passeport au quotidien.

 
Le peu de cas que font les États membres, et récemment aussi le gouvernement allemand, de l’acquis que constituent les frontières ouvertes montre, pour nous Jeunes Européens Fédéralistes, combien la création d’une Constitution européenne est devenue nécessaire. Celle-ci doit consacrer la liberté de circulation comme droit fondamental. Ce n’est qu’à ce prix que la liberté de circulation recevra la reconnaissance qu’elle mérite, en tant que réalité concrète pour chacun·e en Europe. Car notre Europe construit des ponts, pas des barrières douanières. Notre Europe incarne la solidarité et la coopération, des solutions communes plutôt que l’isolement national. Et notre Europe ne doit pas laisser les rêves les plus fous des fascistes et populistes devenir réalité.
 
Signez dès maintenant et réclamez avec nous : Don’t Touch My Schengen !

#DontTouchMySchengen #DontTouchMyFreedom #DontTouchMyEuropeanIdentity

Razones.

Selon l’article 25 du Code frontières de Schengen, la réintroduction des contrôles aux frontières n’est autorisée que sous certaines conditions : si « l’ordre public ou la sécurité intérieure d’un État membre est gravement menacé », des contrôles peuvent être réintroduits pour une durée limitée de six mois, avec un maximum de trois ans. Une situation de menace globale liée à la migration, telle qu'elle est souvent instrumentalisée à des fins politiques, ne suffit toutefois pas à justifier cette mesure.
La Cour de justice de l’Union européenne a rappelé clairement (https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=258262&pageIndex=0&doclang=DE&mode=req&dir=&occ=first&part=1) que les exigences concernant une menace pour l’ordre public ou la sécurité intérieure sont très élevées. Les mouvements migratoires, à eux seuls, ne suffisent pas à justifier de tels contrôles. Depuis 2015, nous assistons toutefois à la mise en place continue de contrôles aux frontières intérieures par différents gouvernements nationaux, parfois pour des raisons fallacieuses. La Cour de justice de l’UE a à plusieurs reprises statué que ces pratiques étaient contraires au droit européen. Les contrôles ne peuvent être introduits qu’à titre exceptionnel, après une évaluation juridique rigoureuse.
 
Ces contrôles constituent une contrainte importante pour les travailleurs frontaliers, représentent une lourde charge pour la police (qui manque alors de personnel ailleurs, https://taz.de/Grenzkontrollen-in-Deutschland/!6058599/), et ralentissent l’économie, notamment les chaînes d’approvisionnement reposant sur des livraisons en flux tendu (https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/578974/IPOL_STU(2016)578974_EN.pdf). En outre, il est discutable que les contrôles aux frontières puissent réellement endiguer la migration, car toutes les frontières ne peuvent de toute façon pas être contrôlées. Les passeurs pourraient ainsi être incités à demander des prix encore plus élevés. Ce sont donc les personnes qui vivent l’Europe au quotidien – pour travailler, voyager, vivre – qui souffrent le plus de ces mesures.

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Detalles de la petición

Petición iniciada: 02/10/2025
Fin de la colección: 13/12/2025
Región: Der gesamte Schengen-Raum
Categoría, Tema: Derechos civiles

Esta petición ha sido traducida a los siguientes idiomas

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